Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ?
Résumé
En complément des travaux entrepris et publiés par la DIACT sur les villes européennes, les pôles et métropoles et les villes moyennes, l'étude confiée à Gérard-François Dumont, professeur à la Sorbonne, a pour objet de comparer l'attractivité des métropoles régionales intermédiaires. Unités urbaines comprises entre 200.000 et 500.000 habitants, elles se caractérisent par des fonctions économiques dont le niveau ne présente pas un important rayonnement transnational, mais disposent néanmoins de nombreux atouts, leur taille limitant, par exemple, les déséconomies d'agglomération. L'auteur a comparé l'attractivité entre 1990 et 1999 de 7 capitales régionales : Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Metz, Montpellier, Orléans et Rennes, à partir de 7 critères relatifs à la population et à l'emploi, tant à l'échelle de l'unité urbaine qu'à celle de la ville-centre. Il en ressort une hiérarchie claire. La métropole la plus attractive à l'échelle de l'unité urbaine est Montpellier et à l'échelle de la commune-centre Orléans. Plusieurs facteurs expliquent ce classement. Les métropoles qui ont investi dans l'innovation sont plus attractives que celles où persistent des activités industrielles traditionnelles. De même sont mieux classées celles dont l'économie est diversifiée et qui ont valorisé leurs réseaux de transport. La manière dont la métropole exerce ses fonctions de capitale régionale entre également en ligne de compte. - Collection Travaux n° 5
Thème
Territoire, environnement, urbanisme Aménagement du territoire Ville et urbanisme ; habitat et logementOrigine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|
Format du dépôt | Fichier |
---|---|
Type de document | Ouvrage et chapitre d'ouvrage |
Langue du document |
français
|
Date de publication |
2007
|